Made with racontr.com
alt

JE MILITE POUR

LE VOTE BLANC


"Moi président..." 

Aujourd'hui en France le vote blanc n'est pas reconnu. Chef d'entreprise dans la création de site internet, François 31 ans n'est jamais allé voter. Ce jeune homme aux yeux clairs trouve injuste et anti démocratique le fait que le vote blanc ne soit pas comptabilisé lors des élections. Pour lui c'est l'outil idéal qui permettra au peuple d'envoyer un message fort au pouvoir...

Dégoûté par la politique telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui, François a décidé de profiter du vent insufflé par la Nuit debout pour se lever et défendre ses idées. Il passe maintenant d'inlassables nuit sur la Place de la République à participer aux commissions, récolter des signatures pour sa pétition sur le vote blanc et débattre jusqu'au bout de la nuit. 

Comment faire reconnaître le vote blanc en France ?

C'est la question à laquelle François essaie de répondre depuis presqu'un mois. Lui même n'a pas toutes les réponses et ces débats animés nourrissent ses idées et permettent de dessiner les contours d'un programme. 

Les propositions sont multiples: 
- Présenter un candidat blanc aux présidentielles
- Lancer un référendum du peuple pour réécrire une nouvelle constitution 
- Rassembler sous une même bannière tous les abstentionnistes, tous les votants blancs et les votants par dépit afin qu'ils soient entendus. 
- Réorganiser automatiquement  des élections si le vote blanc obtient plus de 50% des voix. 
- Élir un président pour trois ou six mois au lieu de cinq ans 


Passer par le vote blanc pour faire changer les choses et mettre au pouvoir des gens qui ressemblent au peuple, c'est le rêve de François, mais ne le taxer surtout pas d'idéalisme. Ça l'énerve. La cause en laquelle il croit et qu'il défend est très réaliste pour lui. 


Les raisons qui ont amené François sur la place de la République sont multiples. Le jeune homme est animé par la rage, de celle qui fait qu'un monsieur tout le monde se transforme en leader prêt à conquérir l'Élysée. 



Rescapé d'une enfance malheureuse et d'une jeunesse tout aussi compliquée, il s'est longtemps tenu à l'écart de la politique. L'éveil s'est fait pour lui à 31 ans et il ne veut plus jamais se rendormir.

EN ACTION FRANÇOIS !

alt
alt

Convaincre de l'utilité du vote blanc n'est pas chose aisée et les débats interminables entre le jeune homme et les visiteurs de la Nuit Debout le prouvent. 


Voter blanc consiste à déposer dans l’urne un bulletin dépourvu de tout nom de candidat ou une enveloppe vide. Cet acte montre une volonté de participer au débat politique mais en refusant les choix proposés. Il ne faut pas confondre le vote blanc avec le vote nul qui résulte souvent d’une erreur de manipulation : bulletin déchiré, autre contenu qu’un bulletin officiel…


L’abstention exprime quant à elle principalement un désintérêt pour la politique. Depuis quelques années, elle est devenue pour certains un acte politique, un moyen de montrer son désaccord. Mais elle n’est pas réellement prise en compte par le pouvoir politique qui l’interprète comme une simple non-participation.


Pour les partisans du vote blanc, comptabiliser le vote blanc est une chose, l’intégrer dans les suffrages exprimés en est une autre. Cela permettrait de révoquer une offre politique jugée inappropriée. Si ce vote était reconnu et emportait plus de la moitié des suffrages, alors le peuple aurait manifesté son mécontentement, le scrutin serait annulé et d’autres élections organisées. Les participants devraient revoir leurs copies et faire évoluer leurs propositions.


Dans le système actuel, si le vote blanc emportait 80 % des suffrages, un des partis se répartissant les 20 % restants serait tout de même élu. 

Le vote blanc, kézako ?


alt
alt
alt
alt